La pollution ultime partit simultanément de la lagune de Venise et des étangs languedociens ; cette fois, la malaïgue avait pris le large. La chaleur aidant, elle s’exhala et pénétra partout, s’insinuant par le moindre interstice, envahissant les coins les plus profonds et les plus reculés, les caves, les souterrains, les catacombes, l’intérieur des murs, soupe gazeuse chaude, nourrice des morts à venir.