Un revenant, Jean Valjean au début des Misérables. Il cheminait, un sac de marin sur le dos et je n’ai pas eu le moindre doute : c’était mon Aristide. Il lui avait fallu des années avant de se repointer à la cabane, une éternité sans nouvelles, et à cet instant j’étais incapable de présumer si ce retour serait un mal ou un bien.
En l’espace de six tomes d’une Saga hors normes, Mô a vécu une vie entière de magouilles et de mystères, de road-movies en odyssées mystiques, de plongées en eaux troubles en luttes acharnées contre le crime organisé. Il est resté libre de bout en bout, libre dans sa tête. Mais il est une histoire que la Saga n’a pas encore racontée. Elle se situe entre le troisième et le quatrième tome : Aristide est de retour. Seul ? Non, le fantôme de Malika le travaille. Qu’est-elle devenue, Malika, et pourquoi Mô, d’ordinaire si bavard, garde le silence à son sujet ? Est-il encore envisageable de reformer le trio né dans le deuxième tome ? Une nouvelle aventure pour continuer le cycle avec panache.