REVUE DE PRESSE / AUTOUR DU LIVRE ET DE L’AUTEUR

18.05.18

« Ce dernier opus s’ouvre dans un Sud de la France qui n’a plus de charme, qui est devenu apocalyptique. La plume de Michel Torres se veut plus revendicatrice, plus dure. Elle forge un style au marteau pilon, avec des mots qui claquent comme des coups de marteaux mais qui chantent aussi comme une enclume, avec du rythme, de l’harmonie, en cadence comme la fuite de Mô. Avec des mots qui sentent bon les fragrances de la Provence, qui, malgré la violence et le désespoir, restent poétique. La saga de Mô depuis le premier tome est toujours pleine de surprise. Elle prend des chemins inattendus, nous plonge dans les rêves d’enfance de Mô et parallèlement dans ceux de l’auteur, dans les légendes du Sud, dans la mythologie, dans le fantastique. Mais c’est aussi un conte écologique. L’auteur teinte de son amour de la Méditerranée et de l’Etang de Thau toute son oeuvre. C’est poétique, ésotérique, parfois érotique, mystique, mystérieux. La saga crie contre l’injustice sociale, l’injustice des préjugés, l’injustice de la surexploitation, l’injustice de la folie des hommes. C‘est aussi une ode à la liberté, à l’amour, au droit d’être différent, marginal. Ce conte nous dit aussi que quand tout semble perdu, l’espoir n’est pas mort et que tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la vie. (Je l’ai volontairement inversé). Depuis la première page de la Saga de Mô, je suis sous le charme de l’écriture de Michel Torres mais aussi de son imagination qui semble sans limite. C’est une cigale qui chante son Sud et qui nous le fait aimer, désirer. Il peint la méditerranée avec ses mots, enchâssant çà et là dans ses phrases de jolis régionalismes dont il faut parfois deviner le sens, au travers des phrases ou que j’ai eu la chance d’entendre là-bas et qui évoque pour moi de bons souvenirs et les amitiés que j’entretiens avec les gens du village où réside ma belle-mère. Ce sixième opus est plus que le dernier de la saga, c’est une apothéose, un bouquet final et peut-être une symphonie inachevée. J’ai adoré cette lecture et je ne peux que vous recommander de vous plonger dans « La Saga de Mô ». Je pense que l’éditeur nous annonce des livres dérivés, consacrés à Malika, Aristide et peut-être, pour ne pas rompre le fil rouge de la mythologie, une sirène… J’en rêve déjà ! » — Lire l’avis complet de Laurent Bouvy sur Babelio


30.04.18

« Engagé dans un tel tourbillon, comment s’étonner du tour que prennent les choses, comment s’étonner de ce que tout se teinte de violence, et comment ne pas s’étonner de ce que les gendarmes aient renoncé à tout simplement le flinguer, à la fin de sa cavale ? La violence où l’auteur fait sombrer son héros est telle qu’on peut se demander quel peut bien être le but d’une telle overdose, si l’auteur, fasciné par les dérapages de son personnage, n’aurait pas perdu tout sens de mesure, aurait cédé à la tentation de voir son héros tout foutre en l’air, dans une descente aux enfers qui n’aurait rien à envier à celle du troisième épisode. Mais non, Mô vivra, le temps d’un dernier épisode, et je brûle d’envie de connaître le sort de cet antihéros spectaculaire dont la devise pourrait être cette réplique tirée de la comédie de Térence : Homo sum, humani nihil a me alienum puto – Je suis un homme ; je considère que rien de ce qui est humain ne m’est étranger. » — Lire l’avis complet de Thomas Galley sur le Sanglier Littéraire


20.05.17

Michel Torres sur Radio Aviva, à la Comédie du Livre

20.05.17

Sujet sur Mô et Michel Torres au JT de France 3 Occitanie du 20 mai (8e minute) > http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/emissions/jt-1920-languedoc-roussillon


13.05.172017-05-13-MidiLibre


08.05.17

« Je suis accro à cette série depuis le début de sa parution. […] Le style de Michel Torres est toujours aussi affûté. […] Encore une fois, l’auteur nous offre une histoire puissante, émouvante, une révolte contre les injustices de la normalisation qui tentent de nous mettre en rang, soumis, la tête baissée. […] Vraiment une belle lecture que ce cinquième opus. Une saga à découvrir, à lire et à relire…
Laurent Bouvy — Lire l’avis complet sur Babelio


24.12.16

Michel Torres excelle, on en a l’habitude depuis le premier épisode de la Saga, quand il évoque le passé de sa région, la flore et la faune de son littoral à la configuration bien particulière, où les vestiges du passé se cachent à fleur d’eau et où les fantômes sortent de leur domaine pour se promener en plein jour. La richesse de ce que l’on découvre, en compagnie de Mô, laisse le lecteur sans voix, en train de se rêver dans un monde déchiré entre la persistance des origines et le tenace refus de se dissoudre dans l’acide d’une modernité qu’on voit pourtant éclore un peu partout.

Thomas Galley — Lire tout l’article


23.01.16

Entretien avec Michel Torres à La Part de l’Ange

Entretien avec Michel TORRES par iDherault


27.06.16

Pour l’auteur, les personnages sont vivants:  » Ils vivent dans ma tête et j’en sais beaucoup plus sur eux que ce que j’en écris ; parfois ils me prennent la main au moment d’écrire… Je me dis “non”, lui, il ne peut pas réagir de cette façon, ça ne lui correspond pas, il devrait agir autrement et, donc, en suivant le personnage, l’histoire peut bifurquer. « 

Midi-Libre — Lire tout l’article


03.06.16

Enfin, le quatrième opus de cette saga. le troisième volet était surprenant. Ici, j’ai le plaisir de retrouver Mô dans son élément. L’histoire est prenante, Mô est fidèle à lui-même. A cinquante ans, il est toujours aussi déterminé, empreint de justice et d’humanité. Nous retrouvons le style enchanteur de Michel Torres, empli de poésie, qui chante la Provence et le sud comme personne. Jalonné d’ésotérisme, de belles métaphores, il nous entraîne dans le sillage de Mô, personnage à la forte personnalité, sauvage, attachant. L’émotion qui se dégage de ce récit est vive, elle vous prend par la main et par le coeur. Quelle belle plume. La fin est peut-être brute ou je devrais plutôt dire abrupte. Déjà, je m’impatiente pour retrouver le héros dans le cinquième tome. Combien de temps devrais-je encore patienter ? Dans l’attente, je vais rester sous le charme de ce quatrième opus, j’ai adoré cet ouvrage.

Laurent Bouvy sur Babelio


L’étang d’encre : tome 3 de La Saga de Mô, par Michel Torres from publie.net on Vimeo.


En attendant, l’intrigue démarre par le mouvement inverse – celui qui, par une étrange correspondance, appelle et prépare les descentes à venir – par une résurgence inattendue, inouïe : celle de l’oncle maudit que tout le monde croyait englouti par les Steppes où il a pénétré avec ses camarades légionnaires, obnubilés par une obsession sanguinolente de conquête, rendus aveugles par une superbe qui fait pâlir celle des grands damnés de l’Antiquité. Une fois entré dans le monde de Mô, Henri y met en branle le jeu des bascules, entraînant son neveu dans une série de descentes, l’emmenant toujours plus loin, des eaux boueuses mais familières du canal vers l’inconnu, vers les abîmes de la mer et, pour finir, vers l’abîme tout court. C’est là que Mô pénètre dans les bas-fonds du rêve, le voyage bientôt transformé en trip cauchemardesque, en descente à proprement dire infernale.
[…] Au lecteur donc le soin de découvrir les cohortes de démons aux pieds fourchus, les révérences aux courants vulgaires du baroque, les inventions burlesques, les cortèges de morts-vivants, de spectres surgis des profondeurs de l’oubli collectif d’où ils menacent de s’extraire pour sauter à la gorge de leurs descendants.
Thomas Galley — Lire l’article dans son intégralité : Michel Torres, La Saga de Mô. 3. L’étang d’encre


J’adore !
Du bout de sa plume délicate, Michel Torres crée des personnes attachants, des gens de peu qui évoluent au bord de l’étang de Thau. Tout de go on les aime, peut-être parce qu’on les connaît, et on se laisse porter avec un immense plaisir dans leur sillage au sein d’une histoire aussi sombre que lumineuse.
Franck Petiot — Libraire, rayon polars à la FNAC de Montpellier


18.12.14

Quelle ambiance dans ce second volet. Le premier tome m’avait ravi, celui-ci m’a littéralement enchanté ! Un vrai bonheur de lecture comme je n’en avais pas connu depuis longtemps. Le style est poétique, puissant, métaphorique. L’histoire est plus sombre encore que le premier épisode. Parfois on touche au sordide mais l’amitié, l’amour sont toujours présents dans ce roman. Cette lecture est une émotion permanente. Aucun creux dans le rythme de l’histoire. On surfe, on rebondi, on s’émeut, on s’émerveille. Un mot, un seul, magnifique ouvrage que ce deuxième volet qui pourrait être lu indépendamment du premier tome alors que c’est dans celui-ci qu’il puise ses racines.

Laurent Bouvy — Lire l’article dans son intégralité : Michel Torres, La Saga de Mô. 2. Aristide


15.12.14

Entre autobiographie et légende, faits réels et fantastiques, aux abords de l’étang de Thau, Michel Torres, au travers de Mô, préadolescent éveillé dans ce monde paysan et pauvre, nous conte son enfance teintée de folklore et de fantastique.
L’histoire se déroule quelques années après la seconde guerre mondiale, où les cicatrices, les rancœurs des uns et des autres sont toujours à vifs. Dans ce microcosme paysan, à la pyramide sociale bien marquée, du sommet où se trouve le comte et les dirigeants du domaine chargés de pousser les saisonniers et les gens du cru à s’épuiser à vendanger les raisins mûrs, Mô, éveillé, cultivé du haut de ses douze ans mais aussi fantasmagorique, mélangeant parfois ses rêves à la réalité, s’amuse à observer la vie des adultes qui l’entourent et à partager ses observations mais aussi ses rêves mêlés au réel en contant ses histoires à ses camardes enfants.

Laurent Bouvy — Lire l’article dans son intégralité : Michel Torres, La Saga de Mô. 1. La Meneuse


15.12.14

Je laisserai votre plaisir entier en m’empêchant de vous dévoiler quoi que ce soit de précis, mais soyez assurés que l’effort de suivre la construction élaborée de cet univers textuel constitue déjà un plaisir bien réel, plaisir qui s’ajoute à celui des découvertes que vous pourriez faire en suivant les traces de cet écrivain tout à fait remarquable. Aristide, c’est, au fond, un autre morceau du grand puzzle annoncé qui promet, une fois terminé, de verser une lumière inouïe de clarté sur la région que Michel Torres étale sous les yeux de ses lecteurs ébahis.

Thomas Galley — Lire l’article dans son intégralité : Michel Torres, La Saga de Mô. 2. Aristide


09.12.14
Michel Torres était l’invité d’une émission de Radio Clapas présentée par Maud Saintin, avec Armèle Malavallon-Carlier & Sylvie Lefrère. Doux accent du sud, anecdotes et genèse de La Saga de Mô au menu !


michel-torres


14.10.14

On sait que le numérique ne suit pas les mêmes lois que l’édition classique avec ses événements commercialo-littéraires préparés de longue date, et ne jouit surtout pas de la même attention de la part des médias absorbés par le cortège des rentrées – littéraires ou autre, mais Publie.net n’aurait pu choisir un meilleur moment que le printemps pour révéler un auteur comme Michel Torres avec ses textes qui font ressusciter un monde en pleine fermentation, un monde où les fleurs plongent les racines dans les eaux des cadavres, un monde qui engendre la beauté en se décomposant. Parce que, si les paradis ne sauraient être qu’artificiels, la réalité, ô lecteur, te fracasse la gueule au-delà de tout espoir sauf celui de t’embarquer pour l’hiver pour y cacher tes misères au fond du froid et de l’obscurité.

Thomas Galley — Lire l’article dans son intégralité : Michel Torres, La Saga de Mô. 1. La Meneuse


24.06.14

La plupart des auteurs aspirent à une prose blanche, dans la lignée de Camus. Elle exige épuration, inlassable travail de nettoyage avec visée minimaliste. On entre chez d’autres, plus rares, plus précieux, comme dans un arc-en-ciel, immédiatement conscient d’être chez eux et nulle part ailleurs. C’est ce que j’ai ressenti dès les premières lignes de La Saga de Mô, de Michel Torres.
[…] Voilà le début d’une grande œuvre comme on n’en fait plus beaucoup. Une écriture étalée sur une vingtaine d’années. Un refus des éditeurs. Et les tomes qui s’accumulent, Michel qui persévère et finit par rencontrer publie.net. Ce texte se révèle enfin à nous. Avec son ancrage dans le terroir, il part à la conquête de ce que nous avons tous vécu.

C’est noir et lumineux, de ces ombres franches propres à l’été, où tout est plus intense, et plus dangereux. Je frissonne. En embuscade, une dizaine d’autres tomes attendent, prêts à se jeter sur nous et à nous dévorer le cœur.

Thierry Crouzet — Lire l’article dans son intégralité : La Saga de Mô, une plongée dans la couleur du Midi


26.06.14